Les autobus, ici appelé ônibus: on y entre derrière, on paie à un ou une employée qui récolte notre 2,80 R$ avec un air blasé longuement perfectionné. Il n'existe pas de passe mensuelle ou autre pour les usagés fréquents, apparemment. Je trouve ça bizarre pour une ville de plus de 3 millions et demi d'habitants, qui devrait logiquement (selon moi) encourager les transports publics afin de désengorger ses routes... Et le comble dans mon esprit de fille du Québec, c'est que dans ces ônibus-là, on sort par devant! Ça ne perturbe personne, sauf peut-être les vendeurs nombreux qui entrent et se promènent pendant un arrêt ou deux, clamant à quel point leurs "batatas" sont bonnes et surtout, pas chère. Ils se promènent dans l'allée en tendant des paquets de chips et en faisant des gros yeux méchants qui me font peur. Il y a aussi les vendeurs de bonbons, de gommes à mâcher, de crayons et de breuvages divers. On peut donc se promener pendant une heure en bus sans avoir à se soucier d'apporter des collations. Ça calme les personnes comme moi, qui habituellement ne sortent jamais sans 1) une bouteille d'eau, 2) des collations diverses et abondantes.
Ici, au Brésil, il y a eu de la dictature pendant 20 ans. Lorsqu'on le sait, on comprend beaucoup de choses à propos du pays de la Croix du Sud.
Ici au Brésil, les marques de bronzage chez les filles sont considérées comme très affriolantes. C'est comme un code secret sexuel, m'a expliqué un ami. Et plus forte est la démarcation plus intense est le filet de bave sur le coin de bouche du monsieur.
Aller au cinéma avec quelqu'un, c'est une première base garantie. Faites attention!
Il fait beau et chaud ici... mais les centres commerciaux climatisés sont toujours plein.
Les femmes prennent extrêmement bien soin d'elles, et elles ont accès à des esthéticiennes abordables (je vous ai déjà rendus jaloux avec les prix suivants: environ 8 dollars l'épilation de la jambe et de la cuisse), à des coiffeuses pas chères pas chères (moins de dix dollars la coupe et le brushing pour femme) et à des produits de beauté abordables et variés (j'ai déjà parlé des vernis à ongles à 1,25$ (obsédée, moi??), mais il y a aussi les produits coiffants, d'esthétique, de soins corporels (une éponge végétale authentique pour 2 dollars, je trouve cela super moi! Et que dire des beurres naturels pour le corps? Hum l'odeur du beurre de cacao! Et de l'huile de coco vierge pour les cheveux?))... Bref, j'aime faire mon shopping dans les Farmacias (ma chaîne préférée étant à ce jour Santa'ria).
Apprendre des gros mots portugais ici, c'est facile: j'ouvre les fenêtres plus grand les jours de match de futebol. Fous rires garantis. Plaisir doublé si l'équipe locale (extrêmement mauvaise, mais surprenamment bien supportée) joue et perd. L'équipe de Bahia étant vraiment mauvaise, j'ai un vocabulaire étendu en jurons brésiliens!
En écrivant tout à l'heure sur les vernis à ongles, j'ai eu une pensée émue pour ma boîte contenant ma collection d'une cinquantaine de jolies bouteilles. Pour vrai, j'ai pensé à ça:
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