lundi 10 juin 2013

Morro de Sao Paulo, du 30 mai au 2 juin 2013! (J'ai failli écrire 20130, je suis dans le futur!!! (Quoi, ce titre est trop long?))

J'ai réalisé, en faisant un petit ménage pré-voyage, que sur l'entièreté de la garde-robe que j'ai apporté ici (plus ou moins 15 items), le tiers environ était identique à ce que j'avais emporté avec moi lors de mon voyage en solo en Europe, il y a trois ans. Consommatrice, moi?

Ici au Brésil, ils célèbrent une fête qui s'appelle Corpus Christii, que je ne connaissais pas avant, mais que j'aime maintenant, parce qu'elle m'a donné 4 jours de congé consécutifs que j'ai mis à profit. À moi le voyage!

Trève de folleries, voici maintenant le moment que vous attendez tous: le roman-photo de mes dernières péripéties!

Tout commence un jour d'automne (oui, on est au Brésil, hein), alors que je regardais en bas de la plus haute tour du plus haut châte.. Euh.  En fait, j'ai commencé par faire beaucoup de bateau, parfait pour admirer la vue! 
L'eau est transparente, et il y a de nombreux récifs de corail aux alentours de Morro de Sao Paulo. J'ai hâte d'aller y plonger!

Je suis parfaitement heureuse! J'adore faire du bateau: ça a pris 3h30 de catamaran pour faire le transfert de Salvador à Morro de Sao Paulo et je les ai passé au soleil, à l'arrière du bateau, là où ça brasse le plus. Là où je dois le plus surveiller ma peau, aussi... Là où mon livre a reçu quelques éclaboussures, mais bon, Chinaski a vu pire.

Équipement pour le snorkeling: masque et tuba. L'eau est salée, c'est donc facile de flotter et de contrôler son corps, contrairement aux grottes à Chapada Diamantina, dans lesquelles naviguaient des courants d'eau douce.

Le phare est situé en surplomb de la première plage, la mienne, où est mon auberge de jeunesse, est sur la troisième, à environ 500 mètres à pied, et 2 millions de boutiques. regorgeant de pur stuff de touriste..ouf!

Un gigantesque banc de sable, avec pour seule végétation un cocotier, unique et vaillant.

:-)

Je m'élance dans l'eau crystalline!


Je me prépare à découvrir toutes sortes de choses, dont ta mère en shorts, peut-être, hummmm?

Oups! Je pense que le corail est plutôt par là, tiens!

J'ai vu plein de poissons exotiques, bleus, oranges, rayés, translucides.... J'étais dans Nemo!

La pellicule de sel sur ma peau me perturbe un peu, mais bon, l'air est bon et le vent est rafraîchissant! Et puis,  après tout, I'm on a boat!

Ah, l'air du large! (Et oui, je suis blanche... c'est l'effet du FPS 145. Pas de cancer pour moi, non non)

Ah, l'eau! Une seule gorgée, et vous avez soif pour un bon moment! 

Évidemment, la pêche est ici une industrie de base. Ce qui nous donne cette jolie  marine!

Blanc, en portugais, c'est branco, ou branca, dans mon cas.

Jolie, la vue, hein?

Une petite portion de la ville est fortifiée.

Je cherche pour les canons, en vain.

Reflets du soleil sur l'onde en cette magnifique journée, et en prime, un petit bout de peau. Ma cuisse, je pense?

Ah oui! Une des attractions, aussi, est le bain d'argile: à certains endroits, les collines  s'effritent et  en mélangeant l'argile à un peu d'eau coulant d'une source près, on peut s'enduire le corps et ricaner telle une hyène.

Je suis bien camouflée, et que dire de mon bronzage sensationnel? Pour reprendre les mots du colonel Landa: "Wunderbar!"

Au prochain Zombie Walk, je saurai quoi ajouter  comme petit détail  pour avoir un costume épatant!

En face des collines argileuses, une série de piscines naturelles, où je vais me rincer de la tête au pied, tout en discutant avec deux Françaises enchantées de mon accent "typique".. Grrrr!

La photo où je suis enfin sortie de mon cocon argileux...

Et celle où je suis à mon meilleur! Donnez généreusement!

Nous arrêtons un peu pour visiter un énorme banc de sable, avec un peu d'eau restée prisonnière. Sur ce semblant d'île est amarré un bâteau-restaurant, où on peut boire un verre et manger une entrée typique: pititinga, des petits poissons frits et servis comme entrée, accompagnés de citron vert, le limao. 


Beware of the zombie hand!

Je fais de l'attitude avec mes lunettes du quartier chinois de Moulial.

Pas mal, le restaurant!

Ah, je crois qu'il y a encore de la place pour une table ou deux là-bas!

Mon plat!

Que du menoum!



Elle vient avec ses amis: le riz, les feijaos (la soupe brune dans le fond, un brin timide? Des beans!), des légumes frais, de la sauce de piments que j'aime et bien sûr, de la farofa.

Quelle beauté!

La vue en face du restaurant est pas mal non plus.

Awwwwwwwwwwwwwwwwwwwww!






D'autres liquides alcoolisés peuvent aussi aider à mon sourire , hein.

Bateaux semés le long de la plage


Je me protège des paparazzis comme je peux!

Et partout où mon oeil se promène, il s'emplit de joliesse.




Ce que je suspecte être des mangroves? Quelqu'un sait-il?


Miroir, miroir...

...Ou le portail des huîtres! Un gigantesque bateau en pleine mer, servant aussi de restaurant. De gigantesques filets sont tendus tout autour pour attraper diverses sortes de poissons, et un élevage d'huîtres, of course, est live et admirable. Non, ceci n'est pas de la bave qui dégouline le long de mon menton... 



Un arc-en-ciel! 




De retour vers l'auberge, je suis satisfaite :-) De l'eau, du vent, du poisson: la fille du Bas-du-Fleuve est heureuse!
Hein! Hein!



Mon dernier repas à Morro de Sao Paulo: un souper mexicain!
Avec des margaritas en slush absolument parfaits et des sauces vraiment piquantes, ohh que j'en ai craché du feu!

Le dimanche avant-midi, après avoir une dernière fois mangé le délicieux café da manha de l'hôtel, je passe par le village afin d'aller prendre la launcha, le petit hors-bord qui me ramènera en 3 heures environ à Salvador.

Température moyenne poche en ce dimanche matin, et moi qui voulait aller faire un peu de stand up paddle avant de partir, fuuuuu!

Touristes variés déambulant dans diverses versions de tshirts de touriste laids ou affreux, selon le goût de chacun.

Poubelles en forme de noix de coco: how cute!





En résumé!

Ce que j'ai découvert comme nourriture à Morro de Sao Paulo:

  • la moqueca de sururu, un crustacé semblable aux moules et aux coques, délicieux ragoût cuisiné avec des légumes, de la coriandre, du lait de coco... 
  • J'ai aussi mangé de la picanha, une coupe de viande argentine dans laquelle un peu de gras est laissé sur un côté de la pièce, ce qui donne un moelleux incroyable à la viande. Ça, plus le fait que c'était cuit sur la plage, sur un feu de boix, en excellente compagnie, m'a ravi. 
  • Et ensuite, de façon peu touristique, je suis tombée pour mon dernier soir sur un restaurant tenu par deux Argentins, ceux-ci servant de la nourriture mexicaine absolument parfaite. J'ai eu une pensée coupable envers le MexWay, mais le Up! est décidément un concurrent d'une autre catégorie. Et j'ai bu les meilleurs margaritas geladas de ma vie, encore une fois face à la plage, en robe légère et bien accompagnée. 


J'ai dormi dans une auberge de jeunesse un peu éloignée de l'action. À Morro de Sao Paulo, il y a trois plage, la deuxième est celle avec les bars, l'agitation et le plus de touristes. La première est aussi très fréquentée par les touristes et les vendeurs en tous genres. Alors que la troisième, même si située à environ 200 mètres de la deuxième, est beaucoup plus calme et la vue depuis ma fenêtre est imprenable: mer turquoise, hamac vert forêt, chaises de bois sombre et une minuscule table où prendre un enième café quémandé au monsieur responsable du café da manha (le déjeuner) et lire Buk en paix au son de l'eau qui se fracasse contre le trottoir de bois où déambule les quidams.

Cette caféine, c'est pour toi, Chinaski!


D'ailleurs, ce café da manha est ici aussi très abondant: 4 ou 5 sortes de bolos (gâteaux), salés ou sucrés, des beijus, les crêpes de tapioca dont j'ai déjà parlé, des paninis, des fruits en morceaux, du jus fraîchement pressés, du café en abondance (je remercie tous les saints!), une sorte de quiche aux tomates, bref, un buffet très différent de ceux auxquels je suis habituée en Europe. Dans les auberges de jeunesse que je connaissais, il n'y avait habituellement que du pain, du beurre et de la confiture, du café (quelquefois instantané), de l'eau chaude et du thé en sachet. Parfois du lait et du jus d'orange. Miam, le Brésil!

Sur ce, j'espère que vous avez passé un bon dimanche, pour ma part, je vais reprendre un peu de café...