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vendredi 8 mars 2013

Mon vendredi 8 mars

Aujourd'hui: photo-roman!


J'ai passé l'après-midi dans le Pelourinho, quartier ancien et touristique de la ville de Salvador! Lise, Ben et moi décidons d'aller manger dans un restaurant qui ne paie pas de mine vu de l'extérieur, mais en entrant...

j'étais bien contente d'être dans un si bel endroit! Et oui, il fait chaud et humide. Un mini peu.

En fait, Ben et moi étions bien heureuse (c.f. les sourires fous)
Il y avait même un ancien bain judaïque!

Et une piscine, dans la cour intérieure adjacente aux salles à manger. 

L'endroit est formé d'une enfilade de pièces magnifiques, en fait. Vue ici depuis la piscine, vers le bain (où je me suis lavée en chantonnant, bien sûr.)

Photo prise pour vous impressionner avec ma capacité de zoom surhumaine.

Cadre plus ou moins artistique, et mur de feuillage utile pour faire pousser des plantes.

Je suppute un lien avec les chevalier de Malte, ici. Ou serait-ce une place forte pour l'élevage des bichons maltais? Le mystère plane.

Un peu d'informations, pour vous mettre en contexte en ce qui concerne le bain et aussi, pour lire en attendant le repas.

Une bonne touriste: je prends en photo mon assiette! Petit plaisir fou, qui me permet de vous présenter mes nouveaux amis: le pavé de boeuf sauce au poivre, le riz à l'ail confit et la tomate farcie de purée de manioc et gratinée au fromage inconnu et saupoudré de bonnes épices (inconnues, elles aussi)

Si quelqu'un est capable de deviner la signification de cet anneau à serviette de table, je lui apporte une surprise due mon voyage! (Non, je ne sais pas ce que cela veut dire, je fais un concours de créativité ici)

Deux petits saints, dont Lise m'a dit le nom, mais je ne m'en rappelle plus. En tout cas, ce sont des jumeaux.

Le restaurant donne sur cette cour, avec ce symbole mystérieux que je n'ai jamais vu ailleurs... O.o

Le restaurant est à gauche, au fond est une église entièrement (ou en grande partie, je crois plutôt) recouverte de feuilles d'or. Ohhhh, shiny!

Devinez qui est déjà venu ici donner un spectacle? Eh oui, un carton de Michael Jackson!

L'enfilade de maisons colorées et de hautes tours sculptées attire mon oeil avide d'images-choc.

Les rues sont étroites et sombres: le danger rôde!!!

Ici, c'est l'endroit où les esclaves pas gentils (mais sont-ils seulement gentils de temps en temps?) étaient battus par leurs bons maîtres, publiquement, afin que les autres esclaves applaudissent et mangent du poffecorgne.

Je me suis tournée à 180 degrés afin de prendre l'autre côté de la place publique, et aussi de voir le musée Jorge Amado, un écrivain brésilien connu (mais pas par moi, pas encore)

Décidément, à chaque tournant, je trouve quelque chose de joli

Les couleurs des murs, oui, mais aussi le pantalon vert de la madame m’intriguaient.

Vas-y Michael!!
Aoooon, il y a ici une activité ma foi débordante!

La faculté de médecine, encadrée de vendeurs, de touristes et de deux monsieurs en toges.

Perspective d'architectures, rues en pavées (entièrement construites par les esclaves pas gentils, pendant que les autres mangeaient des nachos et en buvant des coquetels)


Les noms de rues sont inscrits sur des petits carrés de céramiques, les azulejos, une technique que les Portugais ont apportée en même temps que les esclaves et que leur langue.

Je ne sais pas pourquoi, mais cette rue me fascine. Et que dire de cette pancarte?!!

Une auberge de jeunesse fort sympathique, qui paraît-il sert des crêpes super bonnes et où il y a des soirées en tous genres avec des jeunes touristes de partout.





Une autre place publique du Pelourinho.

Au fond, à droite, la façade brune, c'est l'endroit où l'on sert du cravinho, une boisson merveilleuse faite de cachaça infusée de clous de girofle.

Une vendeuse typique d'acarajé, des boules de légumineuses frites et farcies de crevettes, de sauces diverses, de légumes.... 
Un sauveur et un guerrier du Brésil, un dénommé Zumbie. Oui, moi aussi j'ai ricané.

Et quelquefois aussi, des chats. Celui-là était pas trop content d'être aussi vulgairement vendu, d'ailleurs.

Nous sommes aussi entrées dans un musée, où il y avait une balustrade, qui m'a offert une vue comme celle-là. J'ai dit merci madame.



Il y a un long quai, qui permet à plusieurs bateaux de s'amarrer, et de former un bel angle dans ma photo.


Les nuages sont comme de la crème fouettée suspendue. Miam.

À droite, ce qui est en vitre, c'est un système d'ascenseur pour se rendre dans la basse-ville (ça vous dit quelque chose, gens de Québec?)

En descendant, les parois transparentes nous permettent d'admirer la vue 

Ah! Si joli :)

Graffiti représentant quelqu'un de probablement connu...

Une des pièces du musée où j'ai pu sortir mon Canon subrepticement. 

À gauche, le Brésil, à droite, le Portugal.

L'animal du Portugal, le coq. Ici, flamboyant et la gueule prête à cracher du feu

Et, sur le chemin du retour, plus de graffitis!

J'ai aussi fait une bonne touriste de moi-même en achetant quelques babioles, et en pointant partout en criant que c'était beau. J'estime que j'ai bien accompli mon travail!




lundi 4 février 2013

Maison d'été (avec mes patrons!)


Ma mission cette semaine sera peut-être de percer les secrets de la parfaite caiprinha? Après avoir goûté (et re-goûté) celle de cet après-midi à la maison d'été de Lise et Neilton, je pense bien que oui. Je dois être capable de refaire ça cet été au Québec! Ça, et savoir comment faire du cravinho. Maintenant que je vous en ai donné le goût!

Ça, c'est aussi délicieux!

J'ai visité la maison d'été de mes patrons. C'était véritablement comme être transportée en vacances: un terrain plein de fleurs et d'arbres fruitiers, une piscine fraîche, une maison ouverte et une grande galerie courant tout autour.

Oui, ce type d'image, même si quotidienne maintenant, me fait encore ouvrir de grands yeux!

La rue sur laquelle la maison d'été est. À prime abord, je ne m'attendais vraiment pas à découvrir une maison comme celle que j'ai visitée!


La piscine. LA piscine!

Pendant que j'accompagne Lise derrière la maison, que je ramasse les mangues mûres tombées par dizaine sur le sol sablonneux, je m'extasie: presque tous mes fruits préférés sont ici! Il y a des manguiers, bien sûr, mais aussi des cocotiers, des citronniers, des orangers, un tangerinier.....

Lise lave les fruits et, les mains parfumées, en fait du jus et m'en tend un verre bien froid.
Je pense que je suis au paradis. 


Un peu d'ombre sous les manguiers.

Lise et moi, en quête de fruits mûrs.

^^

Autour d'un citronnier, humant les feuilles cirées.

Un plant de piments forts! 



 Nilton me met au défi d'en croquer un. Challenge accepted. Non, je n'ai pas pleuré.



Un peu de narcissisme, ça ne fait pas de tort, hein?...
J'ai acheté de la cachaça la dernière fois que j'ai été à l'épicerie (la valeur d'une bouteille de 750 ml de cachaça ici est environ R$ 5,00, soit ... 2,50 dollars!) et Nilton me propose de me faire une caipirinha. Je crie un grand oui!

Apparence que je vais dire non au combo "piscine + coquetel"! Surtout "piscine + caipirinha".

Je dépose mon sac à dos sur le lit de la chambre d'invité et j'enfile mon bikini (et je me tartine de crème Fps 60, bien sûr!!). Ben fait pareil. J'enroule mon paréo autour de moi et je m'approche à pas de loup de la piscine. Je suis une vraie prédatrice!

L'eau doit être environ à 80 degrés Fahrenheit  Peu rafraîchissante, mais... je peux faire la chandelle, plonger et me battre avec les spaghettis (?) qui flottent. J'assomme même accidentellement Ben avec la mini-planche de surf (que j'ai baptisée "mon cheval") qui décide de se sauver alors que je l'avais d'une main plutôt ferme.


Ah, pis, je m'assume! Juste pour prouver que je me suis vraiment baignée, tiens!

Une fleur de plumeria. La même fleur dont l'huile essentielle me sert de parfum. L'odeur de la fleur est beaucoup plus délicate.

Vue depuis l'entrée: à droite le churrasco, à gauche la maison et la piscine, au fond le terrain avec les arbres fruitiers 

Nilton commence à préparer le poulet pour le mettre au barbecue: ici, le barbecue, c'est une religion. Les Brésiliens aiment la viande: le boeuf et le poulet, surtout. Le poisson vient après. L'influence africaine se fait sentir surtout avec les accompagnements: riz, purée de manioc, manioc en frites, patates (je suis totalement d'accord avec ce dernier point!), la farofa (mélange de farine et d'huile). Nilton a une recette très simple de poulet grillé: il le lave, puis le saupoudre de sel et l'installe dans le churrasco (le nom du barbecue: c'en est un à aire ouverte, fait en briques). Le poulet grille longtemps et termine avec une peau croustillante et une viande parfaitement tendre.

Lise de son côté fait du riz aux oignons.

Et moi... je me baigne et je m'amuse à arroser Ben qui, elle, préfère le bronzage à la natation. Pour une fois que je peux vraiment être en train de nager, et pas juste subir la chaleur en suant! Pour une fois que je ne nage pas que dans mon imagination.

C'est plutôt étrange d'être si dans l'intimité de mes patrons, en un sens. Mais la structure même de l'école est ainsi: Lise est une enseignante par la force des choses. Ancienne missionnaire laïque, elle a rencontré son mari lors d'une mission au Brésil. Elle avait de l'expérience en enseignement et après avoir essayé de faire carrière dans le milieu peu reluisant des écoles brésiliennes, elle s'est dit: pourquoi pas ne pas avoir ma propre école? Et c'est comme ça qu'elle est en venue à préparer les Brésiliens à émigrer au Canada.

Ah, et aujourd'hui, la température ressentie est de 35 degrés (un 4 février!!). Ben a fait une chute de pression en arrivant à l'école, ou bien c'est une fatigue causée par la chaleur. On a eu la bonne idée de marcher quand même notre 40 minutes du trajet pour se rendre à l'école, malgré la chaleur et le 62% d'humidité dans l'air... Juste pour vous dire combien mon métier est périlleux: le danger me guette à chaque coin de rue!

Un bébé noix de coco. Un bébécoco!