lundi 4 février 2013

Maison d'été (avec mes patrons!)


Ma mission cette semaine sera peut-être de percer les secrets de la parfaite caiprinha? Après avoir goûté (et re-goûté) celle de cet après-midi à la maison d'été de Lise et Neilton, je pense bien que oui. Je dois être capable de refaire ça cet été au Québec! Ça, et savoir comment faire du cravinho. Maintenant que je vous en ai donné le goût!

Ça, c'est aussi délicieux!

J'ai visité la maison d'été de mes patrons. C'était véritablement comme être transportée en vacances: un terrain plein de fleurs et d'arbres fruitiers, une piscine fraîche, une maison ouverte et une grande galerie courant tout autour.

Oui, ce type d'image, même si quotidienne maintenant, me fait encore ouvrir de grands yeux!

La rue sur laquelle la maison d'été est. À prime abord, je ne m'attendais vraiment pas à découvrir une maison comme celle que j'ai visitée!


La piscine. LA piscine!

Pendant que j'accompagne Lise derrière la maison, que je ramasse les mangues mûres tombées par dizaine sur le sol sablonneux, je m'extasie: presque tous mes fruits préférés sont ici! Il y a des manguiers, bien sûr, mais aussi des cocotiers, des citronniers, des orangers, un tangerinier.....

Lise lave les fruits et, les mains parfumées, en fait du jus et m'en tend un verre bien froid.
Je pense que je suis au paradis. 


Un peu d'ombre sous les manguiers.

Lise et moi, en quête de fruits mûrs.

^^

Autour d'un citronnier, humant les feuilles cirées.

Un plant de piments forts! 



 Nilton me met au défi d'en croquer un. Challenge accepted. Non, je n'ai pas pleuré.



Un peu de narcissisme, ça ne fait pas de tort, hein?...
J'ai acheté de la cachaça la dernière fois que j'ai été à l'épicerie (la valeur d'une bouteille de 750 ml de cachaça ici est environ R$ 5,00, soit ... 2,50 dollars!) et Nilton me propose de me faire une caipirinha. Je crie un grand oui!

Apparence que je vais dire non au combo "piscine + coquetel"! Surtout "piscine + caipirinha".

Je dépose mon sac à dos sur le lit de la chambre d'invité et j'enfile mon bikini (et je me tartine de crème Fps 60, bien sûr!!). Ben fait pareil. J'enroule mon paréo autour de moi et je m'approche à pas de loup de la piscine. Je suis une vraie prédatrice!

L'eau doit être environ à 80 degrés Fahrenheit  Peu rafraîchissante, mais... je peux faire la chandelle, plonger et me battre avec les spaghettis (?) qui flottent. J'assomme même accidentellement Ben avec la mini-planche de surf (que j'ai baptisée "mon cheval") qui décide de se sauver alors que je l'avais d'une main plutôt ferme.


Ah, pis, je m'assume! Juste pour prouver que je me suis vraiment baignée, tiens!

Une fleur de plumeria. La même fleur dont l'huile essentielle me sert de parfum. L'odeur de la fleur est beaucoup plus délicate.

Vue depuis l'entrée: à droite le churrasco, à gauche la maison et la piscine, au fond le terrain avec les arbres fruitiers 

Nilton commence à préparer le poulet pour le mettre au barbecue: ici, le barbecue, c'est une religion. Les Brésiliens aiment la viande: le boeuf et le poulet, surtout. Le poisson vient après. L'influence africaine se fait sentir surtout avec les accompagnements: riz, purée de manioc, manioc en frites, patates (je suis totalement d'accord avec ce dernier point!), la farofa (mélange de farine et d'huile). Nilton a une recette très simple de poulet grillé: il le lave, puis le saupoudre de sel et l'installe dans le churrasco (le nom du barbecue: c'en est un à aire ouverte, fait en briques). Le poulet grille longtemps et termine avec une peau croustillante et une viande parfaitement tendre.

Lise de son côté fait du riz aux oignons.

Et moi... je me baigne et je m'amuse à arroser Ben qui, elle, préfère le bronzage à la natation. Pour une fois que je peux vraiment être en train de nager, et pas juste subir la chaleur en suant! Pour une fois que je ne nage pas que dans mon imagination.

C'est plutôt étrange d'être si dans l'intimité de mes patrons, en un sens. Mais la structure même de l'école est ainsi: Lise est une enseignante par la force des choses. Ancienne missionnaire laïque, elle a rencontré son mari lors d'une mission au Brésil. Elle avait de l'expérience en enseignement et après avoir essayé de faire carrière dans le milieu peu reluisant des écoles brésiliennes, elle s'est dit: pourquoi pas ne pas avoir ma propre école? Et c'est comme ça qu'elle est en venue à préparer les Brésiliens à émigrer au Canada.

Ah, et aujourd'hui, la température ressentie est de 35 degrés (un 4 février!!). Ben a fait une chute de pression en arrivant à l'école, ou bien c'est une fatigue causée par la chaleur. On a eu la bonne idée de marcher quand même notre 40 minutes du trajet pour se rendre à l'école, malgré la chaleur et le 62% d'humidité dans l'air... Juste pour vous dire combien mon métier est périlleux: le danger me guette à chaque coin de rue!

Un bébé noix de coco. Un bébécoco!


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