vendredi 8 février 2013

Premier Jour À Rio de Janeiro



dans l'avion, la différence de température est si grande entre l'avion sorti du froid des nuages et les 35 degrés de Salvador, que de la vapeur de condensation s'échappe du plafond!


Arrivée à l'aéroport de Rio, je hume tout de suite l'air plus européen de la cité. Les rues sont plus grandes, il y a plus de verdure: des arbres, du gazon, des plantes. Les gens ont l'air plus décontractés. Si je compare avec Salvador, où la tension et la crainte de se faire voler font en sorte que les personnes dans la rue se promènent avec les yeux par en-dedans, plus inquiet, ici, les gens sont plus avenants, souriants. 

Les bus sont bariolés d’inscriptions magiques: "Ipanema, Copacabana, Flamengo, Botafogo, Catete..." 
Je suis au Brésil.

Le bus nous dépose sur le coin de la rue de notre couchsurfeuse, et bien vite, nous entrons dans un petit appartement coquet, bien décoré, et une fille visiblement très enthousiaste nous débite à la vitesse de l'éclair plusieurs formulations d'accueil dans un anglais un peu vacillant, mais ponctué d'éclats de rire. Kalline est en forme! Elle nous parle un peu, nous offre à boire, de se doucher et nous entraîne ensuite dans une longue marche, tout en nous présentant son quartier. 

Là au coin, un musée, et si on pousse 10 minutes, nous arrivons sur une plage parfaite, et sur un des plus beaux paysages que j'ai vu!

Rio est construite autour d'une baie, et cela forme des paysages extraordinaires. Je vais essayer de décrire cela à la Balzac (!)
Devant moi, une longue promenade sur laquelle jogge, marche, pousse des trottinettes  vende un peu n'importe quoi, la population locale. Un peu derrière, une plage large et blanche, sur laquelle les gens s'entraînent, jouent au volleyball, se font bronzer, jouent au ballon...







Au troisième plan, une eau bleu marin, ponctuée de vagues douces. En arrière-plan, la ville, des bâtiments blancs, des montagnes hautes, dont le fameux "Pao de Azucar", le pain de sucre, sur lequel on peut monter en téléphérique  Et tout derrière, la statue immense, protectrice, de Jésus, les bras étendus, le symbole fameux de Rio. Tout cela m'entoure comme une bulle, comme le verre épais d'un jouet à secouer. J'ai des envies d'enfant!

Un héron qui te dit "Salut!"

Un délice local: un restaurant fin de pizzas



Nous continuons à marcher, Kalline s'arrête pour acheter des cocos: l'homme prend la noix de coco mûre et verte, la perce avec l'équivalent d'un outil pour enlever les coeurs de pomme, met une paille dans le trou et me tend le fruit. Je bois, je goûte. Je suis en amour!!!

Mon nouveau chum
Nous marchons, marchons encore. L'air est chaud, mais l'air marin venant de la plage tout près nous rafraîchit, laisse un goût salé sur mes lèvres. 

Sur les rochers, entre la promenade et l'eau odorante, j'aperçoit quelque chose. Kalline me fait signe de presser le pas. C'est un homme nu, le torse luisant, qui nous invite à le rejoindre. 
On marche plus vite, en riant un peu.

Nous nous rendons dans un des restos préférés de Kalline: Boomerang Mix. Ça ne fait pas très brésilien, mais ici, les jus sont super frais, dit-elle, et les sandwiches, copieux. C'est le plaisir de faire du CouchSurfing: on a une guide touristique en même temps qu'une hôtesse! Je prends un jus d'ananas avec de la menthe, de l'hortela en portugais, et c'est vraiment le jus le plus parfait au monde! Il y a des sandwiches sur pain plat à la salade de poulet, betteraves râpées, miel et tomate, des rondelles d'oignons, des burgers avec de la viande de boeuf, bien sûr, et aussi des açais, un sorbet fait avec le fruit du même nom, que j'ai découvert à Salvador. C'est vraiment bon, et ils servent ça avec plein de bananes en rondelles et du muesli. 

C'est violet foncé, c'est recouvert de fruit, c'est l'açai! (droits d'auteur sur cette chanson, hey!)


Kalline rencontre deux de ses amies, elles discutent vite en portugais, une d'elle a pris des cours de français et tente quelques phrases. L'autre m'indique un salon d'épilation.Sympathiques, haha! Elles me posent des questions sur mon travail, sur le Canada. Elles sont rigolotes, et je trouve agréable de pouvoir rencontrer des gens qui vivent vraiment à Rio, qui peuvent me parler de leur ville avec honêteté.

Nous revenons chez Kalline, et discutons, et écoutons les nouvelles, et décidons de rester à la maison pour ce soir. Oui, je décide de rester à la maison, même ici à Rio!


Bonne nuit!

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