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lundi 3 juin 2013

Photo-roman de mon anniversaire.2013


J'ai été invitée samedi le 27 avril à être prête dès 19h00, après ma journée de cours, pour aller passer la soirée dans un endroit inconnu. Prétexte: mon anniversaire.
Endroit: Olive et Gourmet, dans un centre commercial huppée, le Shopping Barra. Un "all you cant eat" de pizzas et de pâtes pimpées.
Convives: toutes les personnes que je connais au Brésil (ou presque, ne manquaient que mon professeur de jiu jitsu et mes acolytes méchants, ainsi que ma professeure de portugais).




Une portion de la tablée: je suis arrivée vers 19h30 au restaurant Olive et Gourmet (oui, oui, au Brésil, c'est très chic de nommer des restaurants en français!). Déjà, une petite dizaine d'élèves m'attendaient. Mais au cours de la soirée, pas mal d'autres viennent soit manger, soit me saluer, soit m'apporter un cadeau, ou encore, boire un verre. Bref, peut-être 35 étudiants en tout ont pris la peine de faire quelque chose de spécial pour moi. C'est vraiment gentil de leur part!

J'enseigne séparément à ce couple, elle est journaliste, il est économiste. Ils prévoient émigrer l'an prochain. 

Une autre de mes élèves m'a fait ce giga-gâteau au chocolat avec de la gelée de fraises et plein de fraises à l'intérieur. Plusieurs élèves m'ont taquinés en disant que ce sont les couleurs qui me représentent - le rouge et le blanc. Je ne sais pas pourquoi ils disent ça....

Pose enjouée!

Parmi mes cadeaux, cette carte géante signée par plein de gens, un bracelet, un sac de plage, un paréo aux couleurs du drapeau du Brésil, une chemise du Brésil, du chocolat...
Parade de moi en gaminet aux couleurs de l'équipe de futebol du Brésil - on les appelle les canaris, devinez pourquoi?

Oui, un bracelet rose avec plein de brillants *véritables diamants*. 
Ça brille! *.*

Photo prise dans ma chambre (n'est-ce pas que la vue est superbe! ) pour mettre en valeur mon sac de plage. Oui, cette photo fera partie aussi d'un prochain article, à venir sur ce blog! Titre de projet: Corpus Christi)

À notre sortie du restaurant, vers 23h00, il restait encore tous ces valeureux élèves, et avec 6 d'entre eux, je suis encore allée dans un bar voir un match de UFC (pendant lequel le Brésilien Jon Jones a gagné!)

Pour résumer, cet anniversaire a été pour moi très spécial, différent de celui de l'an passé qui a été mémorable (un rallye d'une semaine entière d'activités pour ma fête!!), et empreint d'exotisme et de plaisir pizzaesque! Ici, comme je l'ai compris, les gens sont entiers: lorsqu'ils apprécient quelque chose, ou quelqu'un, ils sont capable de beaucoup de générosité et font preuve d'un sens de la fête que j'adore. Merci à tous! Cette année est encore démarrée en lion!

dimanche 19 mai 2013

Joli mois de mai!


Les autobus, ici appelé ônibus: on y entre derrière, on paie à un ou une employée qui récolte notre 2,80 R$ avec un air blasé longuement perfectionné. Il n'existe pas de passe mensuelle ou autre pour les usagés fréquents, apparemment. Je trouve ça bizarre pour une ville de plus de 3 millions et demi d'habitants, qui devrait logiquement (selon moi) encourager les transports publics afin de désengorger ses routes... Et le comble dans mon esprit de fille du Québec, c'est que dans ces ônibus-là, on sort par devant! Ça ne perturbe personne, sauf peut-être les vendeurs nombreux qui entrent et se promènent pendant un arrêt ou deux, clamant à quel point leurs "batatas" sont bonnes et surtout, pas chère. Ils se promènent dans l'allée en tendant des paquets de chips et en faisant des gros yeux méchants qui me font peur. Il y a aussi les vendeurs de bonbons, de gommes à mâcher, de crayons et de breuvages divers. On peut donc se promener pendant une heure en bus sans avoir à se soucier d'apporter des collations. Ça calme les personnes comme moi, qui habituellement ne sortent jamais sans 1) une bouteille d'eau, 2) des collations diverses et abondantes.

Ici, au Brésil, il y a eu de la dictature pendant 20 ans. Lorsqu'on le sait, on comprend beaucoup de choses à propos du pays de la Croix du Sud.

Ici au Brésil, les marques de bronzage chez les filles sont considérées comme très affriolantes. C'est comme un code secret sexuel, m'a expliqué un ami. Et plus forte est la démarcation  plus intense est le filet de bave sur le coin de bouche du monsieur.

Aller au cinéma avec quelqu'un, c'est une première base garantie. Faites attention!

Il fait beau et chaud ici... mais les centres commerciaux climatisés sont toujours plein.

Les femmes prennent extrêmement bien soin d'elles, et elles ont accès à des esthéticiennes abordables (je vous ai déjà rendus jaloux avec les prix suivants: environ 8 dollars l'épilation de la jambe et de la cuisse), à des coiffeuses pas chères pas chères (moins de dix dollars la coupe et le brushing pour femme) et à des produits de beauté abordables et variés (j'ai déjà parlé des vernis à ongles à 1,25$ (obsédée, moi??), mais il y a aussi les produits coiffants, d'esthétique, de soins corporels (une éponge végétale authentique pour 2 dollars, je trouve cela super moi! Et que dire des beurres naturels pour le corps? Hum l'odeur du beurre de cacao! Et de l'huile de coco vierge pour les cheveux?))... Bref, j'aime faire mon shopping dans les Farmacias (ma chaîne préférée étant à ce jour Santa'ria).

Apprendre des gros mots portugais ici, c'est facile: j'ouvre les fenêtres plus grand les jours de match de futebol. Fous rires garantis. Plaisir doublé si l'équipe locale (extrêmement mauvaise, mais surprenamment bien supportée) joue et perd. L'équipe de Bahia étant vraiment mauvaise, j'ai un vocabulaire étendu en jurons brésiliens!

En écrivant tout à l'heure sur les vernis à ongles, j'ai eu une pensée émue pour ma boîte contenant ma collection d'une cinquantaine de jolies bouteilles. Pour vrai, j'ai pensé à ça:



Ma boîte précieuse, que Mayumi conserve en mon honneur, et qui m'attend sagement à Québec. Les chéries, vous allez avoir plein de nouvelles amies pour discuter des tendances ongles en portugais!

Beijos!

samedi 4 mai 2013

May the Fourth be with You


Ici, les vernis à ongles coûtent environ 2,50 R$. Soit 1,25 $. J'en ai déjà acheté pas mal (ne vous inquiétez pas, je suis encore dans la première dizaine)....

Ici au Brésil, ils ont de pas pires champions de UFC, c.f. Jon John

Ici, c'est normal pour un garçon d'être très galant avec sa copine, c.f. lui tenir son sac, lui ouvrir la porte de la voiture, payer pour elle. Ils sont aussi très affectueux et n'hésitent pas à replacer les cheveux, la bretelle de soutien-gorge, ou à faire un massage de cou pendant la file au cinéma (qu'ils paient aussi).

Au Brésil, on est en 1960

Au Brésil, on fait la file pour tout.

Ici, au Brésil, les gens habitent chez leurs parents jusqu'à ce qu'ils soient mariés. C'est-à-dire parfois très tard. C'est donc pour cela qu'une industrie florissante existe: les motels. À la sieste ou à la nuit, cela reste de l'intimité abordable (environ 25$ pour la nuit). Qu'on m'a dit.

L'épilation est une autre industrie qui fonctionne bien, et qui propose des prix fous pour ma perception québécoise de la chose: se faire adoucir la jambe, c'est 8 R$, soit 4$. Une offre alléchante, vous dites?

On peut boire de l'eau de coco dans les bar. Décadent.

Le football (futebol) est un sport, non, c'est une religion. J'ai appris plein de vocabulaire intéressant en regardant le futebol. Porra. Caralho. Disgraça. Non, ne googlez pas!

La sainte trinité de Salvador, côté bouffe: Farofa (farine de manioc), arroz (riz) et feijao (haricots de toutes sortes, blancs, noirs, rouges, etc). Ça aurait le mérite d'être nutritif, végétarien et sain, si seulement ils ne faisaient pas frire la farine dans l'huile de palme et que les haricots n'étaient pas cuisinés à grand renfort de viandes salées, de saucisses et de charcuteries.

Quelques types de musiques ici: pagode, axê, arrocha, forro, mpb. Cherchez un peu sur le tutube, pour voir!

La technologie ici coût environ le double qu'au Canada: par exemple, une PS3 vaut 2000 R$, soit 1000$. Pareil pour les smart phones ou pour les ordinateurs. Pourtant, tout le monde tient à porter sa richesse sur son dos (ou dans le cas présent, dans ses poches et dans son sac à mains). Je ne comprends pas. Et ils peuvent acheter en ligne, mais les prix restent les mêmes. Quelque chose à voir avec l'importation et les taxes, je pense.

Les filles ici ont les cheveux longs. On n'est pas en 1960, ici, non: plutôt en 1950. C'était quand, l'époque où une femme sans cheveux longs n'était même pas digne d'un regard? J'ai lancé à la volée l'idée de me faire alléger de quelques bons décimètres de cheveux, et on m'a regardé comme si j'avais proposé d'aller rôtir un bébé, un nez de clown dans le visage et l'écume à la bouche.


En venant au Brésil, j'avais de drôles d'idées sur la température: j'ai apporté trois vestes, deux pantalons longs et trois paires de bas de laine. Oui, oui, et aujourd'hui, alors qu'il n'a jamais fait moins de 26 degrés Celcius (mais en moyenne, il a fait 30), je regarde ces trésors restés cachés dans ma valise en secouant la tête, un petit rire haut perché s'échappant de ma bouche tordue par la folie.

J'ai apporté mes souliers de sports, mes espadrilles, qui ont été très utiles pour faire du hiking à Chapada Dimantina ou pour faire de la musculation, par exemple. Mais je n'ai apporté qu'une unique paire de bas de sport. Dépareillée, la paire, en plus.

Aujourd'hui, samedi 4 mai, je suis revenue du travail en moto avec mon étudiant. Ok, il a 42 ans mais nous avons bavardé pendant toute l'heure et demie qu'a duré la balade. Lorsque le soleil couchant illuminait les kilomètres de plage que nous longions, je ne pouvais que penser "O.O".

Quelques choses que j'aime beaucoup manger ici (oui, encore de la nourriture!): des paos de canela, des petits pains ronds, renfermant une tranche de banane, et saupoudrés de cannelle sucrée; un beiju, une crêpe faite avec de la farine de tapioca, qui acquiert une texture gélatineuse en cuisant, et que l'on peut farcir de jambon, de fromage, de doce de leite, bref de ce que l'on veut; des feijaos blancs, marrons ou noirs, en sauce (plus il y a de sauce, mieux c'est pour les Brésiliens, car ils peuvent mettre plus de farinha dessus pour absorber le liquide, la farinha étant de la farine de manioc: personnellement, je ne suis pas une fan finie de mettre de la farine sur mes aliments); des bananas reals, une pâtisserie de pâte feuilletée renfermant une banane et saupoudrée de sucre glace; des bolivianos, une boule de pâte frite avec à l'intérieur du poulet effiloché, des raisins secs, de la pulpe de tomate piquante et de l'oignon frit; des pé de moça, je pense que j'en ai déjà parlé, un mélange divin d'arachides grillées et de lait condensé épaissi; du poudding, fait avec du lait condensé (what else?) et des oeufs vanillés...

Tee hee hee


Ici au Brésil, toute relation porte un nom précis, correspondant à un statut, et bien codifiée. Il y a les ficantes abertos, fechados, les transates, les namorados. On se définit en abordant le sujet de face et en posant des questions apparemment: vous vous rappelez le petit papier au primaire qui demandait si vous vouliez "sortir avec moi oui non peut-être"? C'est pas mal ça: você quiseria namorar comigo? Et voilà, deux amoureux! Vive les Brésiliens et leur système efficace pour établir des relations amoureuses!

Ici au Brésil, c'est très difficile de ne pas manger des carbohydrates tout le temps: sandwiches, pains, riz, pâtes, plats frits sont partout et tout le monde adore. Sans compter la farine de manioc, de tapioca (okay, ces dernières sont moins pires que celle de blé, mais quand même...) Je me sens saturée quelques fois, et je me venge sur les légumes.

Ici au Brésil, tout le monde veut que je danse l'arrocha.

mardi 2 avril 2013

Pascoa 2013

J'ai eu la chance d'avoir des élèves si adorables qu'ils m'ont donné du chocolat! L'une m'a même donné cet oeuf. Ici, la tradition des formes follement diversifiées en chocolat comme au Canada n'existe pas ici: ce sont des oeufs, tout simplement.
Je suis donc allée pour Pâques dans un village à environ 700 km de Salvador: Lençois. Un paradis en ce qui concerne la nature, les sports extérieurs, les paysages, la bonne bouffe. J'y ai été en autobus (de nuit) et j'ai dormi dans une auberge de jeunesse vraiment de luxe: pour environ 20$, il y avait le lit, bien sûr, mais aussi un déjeuner-brunch délicieux, un jardin immense avec des hamacs et des tables entourées d'arbres et de plantes, des gens qui préparent des excursions pour nous...
Je suis donc arrivée avec Ben à 6h du matin à Lençois. Ses petites rues pavées de cailloux ronds m'ont fait sacrer et presque détruire ma paire d'Ipanema, mais les décors colorés et le fait que la ville soit si fofinha (mignonne) ont gagné mon coeur.
Sur la rue principale, aussi appelée Sete de Septembre, une place publique où je dois tourner à gauche si je veux découvrir un endroit parfait pour lézarder au soleil quand j'ai juste dormi 5 heures et que je suis telle une zombie en déficit probant de viande cervelesque.



Il faut marcher ensuite dans la forêt, sur un étroit sentier bordé par des pierres. On croise plein de gens qui y vont ou qui en reviennent, en maillot et le sourire aux lèvres. On se dit que c'est le bon chemin, ou bien que ce sont des gens payés pour nous mettre en confiance. L'un ou l'autre.

Nos doutes se dissipent quelque peu arrivé sur "le site". Ce que vous voyez, ce sont un amoncellement de pierres, polies par le temps et creusées par le passage d'un cours d'une eau couleur de sirop d'érable.

Tant de sirop d'érable me rend visiblement folle.

C'est pourquoi je décide d’asseoir mon empowerment digne d'une Spice Girl, en prenant la même pose que... (une surprise pour la personne qui devine laquelle!) 

Il y a quelques baigneurs du vendredi, mais c'est assez tranquille pour nous permettre de nous remettre de notre jetlag.... c'est une blague, il n'y a pas de décalage horaire! Mais je suis tranquille quand même. 

Ouhhhh, des roches!

Je m'étends au soleil sur les pierres, je glisse sur les tobbogans rocheux (comme celui que l'on voit à gauche de l'homme-mystère), je nage dans les piscines naturelles...

On se paparazzise un peu, Ben et moi. Je ne fais pas une Lady Di de moi, et je prends la pause. Ahhhh. Oui, je suis encore blanche. La faute au FPS 50, mon trauma des coups de soleil et une petite paranoïa pour la qualité de ma peau.  ... C'est exotique, ici, de toutes façons, la peau blanche!

Ahhhh, des rivières de sirop d'érable! C'est magnifique!



En revenant de notre paradis, nous traînons un peu dans le Mercado local, très petit, mais qui possède un truc spécial: les sandales faites en pneus! 

Modèles disponibles en vente! Je suis enchantée par l'idée. Malheureusement, j'ai un sac à dos déjà plein. 
Le lendemain: nous nous sommes inscrites à un programme intensif de nature! Nous partons à 8h30 dans un bus qui recueille dans les autres pousadas (auberges) de la ville suffisamment d'autres touristes en soif d'aventure, puis nous partons vers un endroit appelé Rio Mucugezinho.

C'est une rivière que nous longeons en hiking, afin d'y accéder dans un endroit où des chutes se forment. Nous pouvons y nager (c.f. la personne derrière moi) et même escalader le mur où il y a la chute (ce que j'ai fait avec agilité et aisance ^^). La rivière est dite "froide" pour eux... Je dirais un peu fraîche, mais parfaite après le hiking d'une heure trente!

Je me lance dans la rivière sombre, et j'apprécie le paysage. Et je me dis: ouin, quelle chance que j'ai dit oui à ce contrat!

Nous continuons ensuite notre route pour arriver à un autre endroit: la grotte de Pratinha.

L'eau y est incroyablement transparente!

Un décor digne d'un western: la terre rouge, les cactus, les bovidés tranquilles, l'air sec...



De splendides spécimens...

Et... d'autres splendides spécimens.

Les couleurs vives m'attirent, je n'y peux rien.

Alors que les gens se baignent tranquillement au lac de Pratinha, Ben et moi sommes encore dans la grotte. Cette eau si bleue, si cristalline, nous pouvons y faire du snorkeling (une des principales raisons pour laquelle je suis partie à Lençois)! Palmes et tuba m'aident à explorer les eaux pures, les bancs de poissons minuscules, la faune marine disparate de la rivière. À un certain moment, le guide nous demande de fermer nos torches: plongée dans le noir, flottant sur l'eau, je me retrouve comme dans un caisson d'isolation sensorielle. Je trouve ça génial!



Des cheveux de cactus! 
En montant encore un peu plus haut dans les montagnes, après le snorkeling.

Un décor déchiqueté, comme des morceaux arrachés par une main de géant

Un arbre avec une armure 

Je ne me lasse pas de la teinte de ce rouge.

Arrivés dans la grotte do Diablo, je peux admirer des stalactites, des stalagmites...

...de toutes formes....

...placés plus ou moins stratégiquement....

...j'ai pensé que la fin du monde approchait lorsque j'ai vu celui-ci, énorme, qui faisait se rejoindre un stalactite ET un stalagmite! 


Un représentant de Metroid sur Terre. Ouf, que d'émotions!

Sortis de la grotte et de la vue de ses habitants infernaux, nous escaladons une autre montagne: el Morro do Pai Inacio, la montagne du Père Inacio.


La vue est immense


Je suis un peu déçue: je ne réussis pas à capter avec mon humble Canon la beauté sauvagement brute du décor autour de moi.


Même lorsque le soleil se couche, je ne réussis pas à absorber la magnifience sous forme de .JPG



Soleil couché ou levé, je ne sais pas lequel met le plus en valeur le décor.

Quoi qu'il en soit, j'adore ça. Et oui, je prends la pose (juste une preuve que j'étais là, baon!)


Aooooon! Ici aussi, les cactus ont des cheveux! Je peux leur faire une coupe?

C'est si beau, on dirait un poème!

Le guide me propose une pose apparemment touriste: allongée sur un petit bout de roche qui dépasse de la montagne, je tends les bras. Je semble prendre mon envol? De mon humble avis, l'effet est pas mal raté. Mais l'intention y était. Et j'ai eu salement peur en m'installant: je cultive en effet un vertige assez foudroyant.

Plusssssss!

Je dois dire que je suis quand même fière de celle-ci!




Après la marche, Ben et moi faisons un petit arrêt açai ^^ Ça, je dois dire que je vais m'en ennuyer lors de mon retour à Québec-Vile.
Poço Azul: un endroit qui coupe le souffle, et sur le menu de mon dimanche de Pâques!

Mais son principal intérêt réside dans le fait que je peux y faire du snorkeling! Si j'ai pu en faire dans la grotte de Pratinha, ici, le plaisir sera encore plus long, parce que c'est presque une heure que je passe à fureter dans la grotte, plongée dans mes pensées (ah, ah!)




Ici, c'est Ben et moi qui faisons coucou à un paparazzi inconnu juché sur une pierre immense...


Ben et moi, flottant dans les eaux quasi transparentes de la grotte. L'eau y est à ce point claire que nous semblons flotter. Et le fond des l'eau, même s'il est très loin de la surface, reste net et précis, admiré au travers de nos masques.


Lorsque le soleil perce à travers la petite ouverture découpée dans le mur rocheux, l'effet est saisissant dans l'eau bleutée.


Pendant de longues longues minutes, je scrute le fond de l'eau, observant les poissons transparents (puisque leurs peaux ne forment pas de mélatonine au contact du soleil, apparemment) et les formes découpées des pierres sous-marines.


De l'obscurité, une fenêtre sur le monde.



Wouhouuu! Je semble voler!



Ben et moi, ricanant telles deux hyènes à la sortie de la grotte.


Notre groupe du dimanche: Paula, une avocate de Sao Paulo, moi, Dainero, notre guide, et Ben. Vives les paréos, hein!


Notre guide, sur le chemin du retour vers l'auberge, nous a ensuite emmené voir un barrage de la région, propice aux photos avec des yeux plissés par le soleil.

Vous voyez ce que je veux dire? 
Bref, mon séjour à Chapada Diamantina a été fantastique: rempli d'activités sportives, de paysages épatants, de rencontres cools avec les gens de l'auberge de jeunesse, de nourriture goûteuse... J'ai adoré mes Pâques cette année! Bisoussss chocolatés tout le monde!