mercredi 27 février 2013

Food Portuwork

Ah ah! Juste pour vous tenir au courant de ce qui se passe avec mes habitudes culinaires, voici une petite mise à jour!

Cuisiné avec ma professeure de portugais lors du cours de ce matin: de la vatapá   de la moqueca de poisson et de crevette, accompagné de quelques trucs qu'elle avait fait: du riz, du caruru et des feijãos 



Une texture de purée pour bébés, un goût oscillant entre plein de choses à la fois (crevette, poisson, coco, coriandre, arachides..), et un odeur tout de même fabuleuse, voilà le Vatapá! 

 Le vatapá, c'est une sorte de pâte faite de bouillon de poisson, de crevette, de lait de coco, de farine de pain et de coriandre. On la mange seule, ou en en farci une sorte de sandwich qui s'appelle l'acarajé. L'acarajé ressemble beaucoup par sa fabrication à un falafel: une boule de légumineuses moulues, façonnées en pâte et frites. Par la suite, on fend la boule et on la garnie de toutes sortes de choses: crevette, légumes, sauces diverses, poissons, fèves, et bien sûr, le vatapá.

Le légume en question, c'est le truc vert en haut à droite. C'est en le coupant de façon expérimentatoire que je me suis aperçue que le légume est naturellement "baveux" (pensez à du blanc d'oeuf cru...). Le caruru était donc normal, dans mon assiette. Et les gens adorent ça! Question de culture, j'imagine.

Je n'ai pas tant aimé le caruru, un sauté d'un légume à la texture un peu gluante, sans saveur particulière. J'en ai quand même mangé une portion, arrosée de pas mal de sauce piquante. D'ailleurs, les Brésiliens sont tous surpris de voir que j'adore le piquant! Et ici, il y a une quantité assez folle de sortes de sauces, de piments forts, de mixtures pour ajouter au plat et qui vous donnent l'impression d'avoir perdu votre bouche très très loin, dans un brasier infernal.


Mon plat préféré! Poisson, lait de coco, coriandre (et Anamélia, la professeure, avait aussi ajouté des crevettes). 

Alors que la moqueca, c'est simplement du poisson mariné (ils disent: "lavé") dans du jus de lime et du sel, et par la suite cuit avec des tomates, de l'oignon, et des poivrons, mixture à laquelle on rajoute du bouillon de poisson, du lait de coco, de la coriandre, de l'huile de palme (qu'ils appellent "dandê"), des piments forts au goût ...

Sont-tu pas cuuuuutes, dans leur petit bol, sagement empilés? 


De plus, les Feijãos  étaient très bons: ces petis haricots secs avaient été bien assaissonnés et avaient cuits longtemps, avec des carottes et des fines herbes. J'ai demandé la recette à Anamélia. Quoi, je ne peux pas vivre indéfiniment avec des sandwichs à la banane et au fromage! 

Bref: j'ai vraiment bien mangé, aujourd'hui. J'ai appris plein de termes culinaires, de noms d'aliments et d'ingrédients, et d'histoires concernant la spécificité de la nourriture brésilienne. J'ai même été capable de faire une blague à ma professeure. Et j'ai eu du dessert à la noix de coco! J'adore apprendre le portugais, miam!




dimanche 24 février 2013

Faits amusants du Brésil


  • On ne peut pratiquement jamais mettre le papier toilette dans la toilette (les systèmes de peupis ne sont en général pas assez bons pour permettre de bien évacuer si on met trop de pipier dans l'eau). C'est délicat, les toilettes brésiliennes! On jette les petits papiers (basket of kisses? I don't think so!) dans la poubelle, en personne bien élevée.
  • On remercie les gens qui nous laissent traverser la rue en leur faisant un "thumb up".
  • Tout, absolument tout, est suremballé. J'achète un sandwich au Delli à côté du travail? Il est dans deux (2) trucs en papiers, dans un sac de papier, dans un sac de plastique. Je sais maintenant dire "pas de sac" en portugais. J'ai arrêté le massacre.
  • Ici, ça fait longtemps qu'il n'y a plus de 0,01 R$!
  • Les insectes sont partout (hello, pays tropical!): des fourmis dans la cuisine, essayant d'habiter dans mon riz ou marchant dans mes assiettes dans le placard, une coquerelle dans les marches ou sous mon lit, des mouches, bien sûr, mais partout, puisque les moustiquaires, apparemment, ça coûte cher, et que la chaleur laisse ouvertes toutes les fenêtres. 
  • Découvrir qu'être blanche ici, c'est exotique. Pour une fois dans ma vie, je suis qualifiée d'exotique. Moi!
  • Les gens mettent le beurre à l'intérieur du pain, dans le grilled-cheese (aussi appelé, on s'en souvient, "Queijo Quente")
  • Les rues sont des oeuvres d'art moderne, ou un dépotoir, selon notre humeur. Marcher désormais se fait les yeux baissés, pour éviter de marcher dans un crachat, un bout de poisson, des bananes pourries, une personne qui dort, des canettes vides....
  • Les gens fixent. FIXENT. Sans gêne aucune. Et passent des commentaires. Quand je marche dans la rue. Dieu merci, je ne comprends pas encore très bien le portugais...
  • Toutes les filles ont des vêtements fleuris. Toutes les boutiques regorgent de vêtements fleuris. Je dois me battre, oui, c'est une véritable mission, presque un appel divin, pour trouver une pièce vestimentaire sans fleurs multicolores.
  • Le soleil n'est pas fort, non non... Mais mes cheveux bruns foncés sont devenus (redevenus) roux en 2 semaines. 
  • C'est la première fois de ma vie que l'idée de dormir sous un drap me parait farfelu.




Je le jure, je n'y suis pour rien! Un exemplaire de ce que l'on trouve dans la douche.

Magnifique, hein?



lundi 18 février 2013

Les joies du nain ternet

En skypant avec mon frère et ma soeur l'autre jour, voici ce qu'ils voyaient comme image de moi :

Comment ils m'ont décrit? Un monstre 8-bits
C'est eux dans le coin supérieur droit.
En plus de m'entendre parler comme un robot qui crie dans une boîte de conserve dans des montagnes russes.

Merci, nain ternets brésiliens.

dimanche 17 février 2013

Où je parle de nourriture (un peu)

Ici, comme aux Îles Canaries, le lait condensé est à la base de plein de plats, surtout de desserts. Mais comme en 2010, ici, je suis en amour avec quelque chose de merveilleux: le leche-leche!

Mon paradis du matin... du midi, du soir, de tout le temps!



Et la recette est magnifiquement simple: du café, du lait condensé sucré. Il faut avoir une belle ligne de lait, comme sur l'image. Facile, ce liquide est si épais! Dans certains restos, il est servi avec un peu de lait moussé ou de crème chantilly sur le dessus. Mais comme c'est déjà assez sucré à mon goût, je le prend tel quel.

Le soir, en me couchant, je rêve de mon leche-leche du lendemain matin.

Pour déjeuner, ces temps-ci et surtout après être demeurée chez Kalline, qui m'a bien détaillé plein de plats typiques, j'aime bien me faire un panini aux bananes et au fromage, saupoudré de cannelle.

Oh que miam!
Hier, j'ai été avec quelques étudiants du Clic dans un restaurant japonais. C'était merveilleux! Ici, les restos du type "All you can eat" sont appelés des "festivals".
Et oui, c'était tout un festival dans ma bouche! Pour l'équivalent de 24 dollars, j'ai pu manger à volonté des sushis très bon, avec plein de plats japonais comme des champignons grillés, des nouilles yokisobas sautées, des tartares de poissons divers. Et de quelques desserts, ceux-là plus ou moins typiques, dont le Romeu e Julieta. Un mélange de gâteau ou de pâte au fromage blanc et de pâte de goyave. Le tout est très sucré, semble-t-il.

un petit miam!


Et j'ai pu discuter de plein de sujets intéressants avec les futurs Québécois, dont des différences culturelles sur des sujets comme l'homosexualité, l'économie ou la politique (et la corruption).

J'ai su qu'il existe ici des festivals de pizza, de viandes grillés, de pâtes... Je suis assez en accord avec l'idée!

Rien de mieux que de visiter un pays par sa nourriture!


mercredi 13 février 2013

Sixième et dernier jour à Rio de Janeiro (Rivière de Janvier!)

Nous allons encore déjeuner au Pao Françès, et les Suisses sont encore là! Je me décide pour un Queijo quente, un sanwich au fromage d'ici, sur un pain de blé intégral, comme me le recommande ma sc. Accompagné de ce petit délice, un lait au chocolat mousseux. Miam.

Un chocolate gelado. N'est-ce pas que ça sonne plus frais en portugais?


Toutes les trois, nous discutons avec les drôles de Suisses, de plein de choses, mais surtout, d'un truc: comment les derniers moments de vacances sont vécus... Bien vite, il est midi, et nous devons prendre la navette pour aller à l'aéroport. Un dernier câlin à Kalline (!) et nous voilà parties, sacs au dos.
Même si je ne repars pas vraiment pour une dure vie, j'ai adoré Rio, et la ville va me manquer.

Je suis encore la plus grande ! Et... la plus blanche! Nous sommes assisses sur  le sofa de Kalline, aka notre lit à Rio
Peut-être parce que c'est si différent de Salvador! Ma ville d'adoption, Salvador, est considérée comme la ville la plus noire en dehors de l'Afrique, c'est donc dire à quel point je détonne! Et la culture y est donc profondément différente de celle du Québec. Pour moi, le choc culturel se vit donc vraiment au niveau des valeurs que cette société met d'avant. Quelque fois (par exemple lorsque les sujets des droits homosexuels, du féminisme ou de l'écologie sont abordés), j'ai l'impression d'être dans Mad Men, mais un Mad Men sans John Hamm, sans charme donc. Alors que Rio dégage une sorte de charme un peu plus raffiné, plus cosmopolite, plus européen... plus occidentalisé? Suis-je si snob? Hum.....

Mes longues discussions avec Kalline m'ont par contre convaincue d'envisager Salvador avec un regard neuf, de chercher la magie dans ses rues, de me laisser émerveiller par sa différence. Je contemple donc Rio, de mon siège d'avion, d'un oeil un peu triste, mais surtout pétillant!

Bonne journée, Rio!

mardi 12 février 2013

Jour 5 - Rio de Janeiro


Aujourd'hui, nous allons voir Jésus! Oh oui! Quelle joie dans mon coeur. Mwahahaha! Rio est entre autre reconnue pour sa statue immense d'un Jésus Rédempteur, les bras ouverts, protégeant la ville d'une hauteur majestueuse!

Mwahaha! Jesus, bitches!

Ben et moi allons déjeuner dans le restaurant de quartier préféré de Kalline, Pao Françès, une boulangerie. En attendant de commander notre "Misto Quente", ce fameux sandwich de jambon et de fromage fondu, nous entendons parler français, du pape et de sa démission plus précisément. Je me tourne et aborde l'un des hommes: "Et ce ne sera pas une grande perte, je crois bien?". Et s'ensuit une conversation intéressante entre nous et deux Suisses en vacances à Rio, qui nous informent sur les choses à voir ici. Ce sont de grands habitués, puisqu'ils viennent ici depuis 3 ans. Avec plein de détails (et d'expressions fascinantes telles que "laisser pisser le mérinos", "nonante" et "septante"), nous avons une discussion de touristes à propos des meilleures activités à faire ici. Visiter les favelas m'intrigue, mais le temps me manque. Déjà....

Je repars avec un paquet de biscoitos goiabinha, des petits biscuits fourrés de pâte de fruits. Miam.

Un délice. Dans ma bouche.


C'est un système compliqué de bus qui nous montent jusqu'en haut, ça me fait un peu penser à Sainte-Anne de Beaupré, tout le processus marketing autour de quelque chose de religieux. Il nous faut aussi marcher environ 45 minutes pour rejoindre le premier bus, et il fait 38 degrés aujourd'hui. Merci Jésus, les bus sont climatisés!!

Le gentil monsieur qui donne des bus climatisés.

Fièrement rendues en haut. Sous un soleil de plomb: 38 degrés je dirais. Ou un millard!

Oh yeah, douchebag style! (ou korean, c'est selon!)

Apparemment, je suis la seule à participer au concours. Que je gagne, évidemment!



Maintenant, pour votre grand plaisir, une série d'images touristiques prises depuis les sommets de Jésus.

^^

Oh que oui!

Quelle vue, mais quelle vue!



Superbe!




Wunderbar!

Saperlipoppette que c'est joli!



Après le Cristo (et toutes ces émotions), nous redescendons en bus de ville jusqu'à la plage de Copacabana.

Copacabana, bitches!

ZE plage!

Même Gigi est ici. Directement sur la promenade qui longe la plage.


La plage est immense,environ 6 kilomètres.  Nous tentons de pénétrer dans une autre attraction touristique, le Fort de Copacabana, mais c'est bondé. Nous décidons d'aller avaler quelques calories dans un resto près, l'Americana. Oui, le coin est définitivement touristique! Du poisson et du riz au brocoli me satisfont, et je suis prête à déambuler sur la plage, m'arrêter voir les millions de choses à acheter: des bijoux, des paréos, des noix de coco encore....

Copacabana! Ce lien délicieux vous entraînera dans le pays merveilleux de Barry Manilow. Cliquez, cliquez!

Ici, il y a des douches payantes: pratique si je sors de plage pleine de sable et me prépare à sortir dans l'un des bars longeant l'autre côté de la promenade! C'est juste R$ 1,00, en plus! Heille, 50 cennes pour être peurope!

J'achète un bikini sur la plage, fantastique! Il y a une foire aux artisans, alors j'en profite. Demain, je pars, alors....

Lorsque l'on revient, Kalline a acheté de la bière et nous propose de regarder un film ou le carnval tout en discutant. Kalline et moi commençons à échanger sur nos voyages et bien vite, il est 2h00 du matin et nous baîllons. Je regretterai ces discussions.








lundi 11 février 2013

Quatrième Jour no Rio

Je me réveille chez Kalline vers 10h30, hier nous avons ri et discuté jusqu'à assez tard, la bouteille de vin n'a hélas pas survécue. Ma CS est partie, et je me prépare un verre de jus d'ananas avec de l'hortela dedans, un type de menthe. C'est vraiment bon comme mélange! J'écris un peu pour le bloye,  puis je me prépare. Nous allons au Pão de Açúcar aujourd'hui, j'ai hâte de voir la ville depuis les hauteurs de cette montagne célèbre (en forme de .... pain de sucre ^^).

Nous prenons un taxi (environ 20 minutes de taxi, ça coûte environ 15 réals ici, soit 7,50$, mwahahaha!) et descendons près du téléphérique  C'est tellement plein que nous décidons plutôt de grignoter un truc (une sorte de scone farci de poulet à l'origan pour moi, avec un jus d'orange fraîchement pressé, miam). L'estomac rempli et le coeur prêt à affronter les quelques mètres d'altitude du Pão,  396 mètre exactement!), nous longeons la plage et entreprenons de marcher en forêt.

Moi, évidemment, devant la plage, devant le Pain de sucre. Vous reconnaissez la forme?

Statue pour nous accueillir à l'entrée du sentier de hiking

Ça laisse rêveur, hein?

Ça, c'est une forêt du type climat... euh... un climat.

Une pause pendant la grimpette pour admirer la vue. Rio! Rio!

Bambous au soleil! Si joli!



Interdit de nourrir les petites bêtes... Mais c'est siiiiiiiii difficile de s'empêcher!


Je redécouvre les joies du hiking, alors que nous escaladons cette végétation si différente de toutes celles que j'ai connues: touffue, avec plein de bambous, d'arbres plus minces, mais plus abondants que dans les climats continentals (si je me rappelle bien de mes cours de géo...)


Je croise des petits singes si mignons, en train de manger des bananes. Leur tout petit visage est tellement adorable, j'en réclame un à grands cris!
Awwwwwwwww, et re-awwwwwwwwwwwwww!
Ya rien au monde de plus quioute que ça... enfin, presque rien!

Ça nous prend environ 1h30 pour monter toute la montagne et la vue en haut me coupe littéralement le souffle.
Kalline, mon hôtesse de Rio, est au centre. Yeah, c'est moi la plus grande!




Je suis une lady, en ancien téléphérique en haut de la montagne 


Devant la baie, face au Pain de sucre


La vue depuis la moitié environ de la montagne: rendue ici, je me demande pourquoi je fais ça. Il fait environ 30 degrés, et j'escalade une montagne immense. Mais quelle vue!



Suis-je un brin narcissique? Mais quelle vue!!

Kalline qui me montre son doigt

Ce que l'on voit, les toits orange, c'est l'ancienne ville militaire, Urca

Non, mais, hein?

Wow, et re-wow!


Oui, certaines personnes plus fancy se permette de voir le Pain de Sucre depuis un hélicoptère. Mais seules les héroïnes le font en hiking ^^



Rio est magnifique!

La baie se déploie devant moi, large et majestueuse, bleue et blanche et verte. En forme de croissant, Rio de Janeiro se déploie autour d'une baie, à l'intérieur de laquelle les plages sont jolies, mais l'eau trop sale pour s'y  baigner. À l'extérieur, se poursuivant sur le continent, continue la ville, et les fameuses plages d'Ipanema (vous ne connaissez pas "The Girl from Ipanema", vous?) et de Copacabana (oui, c'est aussi une chanson!).

Une imitation d'un autre monument américain? Coïncidence? Je ne crois pas!


En sueur, nous passons dans le quartier de Urca, une ancienne ville militaire, l'ancien quartier de Kalline (non, c'était point une soldate!). Elle nous amène au Belmonte, un resto avec vue sur la plage (oui, encore!). Je me prends une autre soupe. Je n'en reviens pas de voir combien tous mes trucs préférés sont ici en quantité indusctrielle! J'ai commandé une crème de tomate au gingembre et aux crevettes. Je m'attendais à voir flotter une représentante des crustacés dans le bol... mais environ 25 petits trucs roses se disputaient la place! Et la soupe était vraiment bonne en plus! Et la Skol (une des multiples bières blondes sans trop de goût d'ici...), froide à souhait. Miam!

En allongeant le pas, nous revenons à Catete, le quartier de Kalline. Suante, mais avec un énorme sourire dans le visage. C'était fantastique! Combiner plein d'affaires que j'aime: le hiking, le voyage, une vue éblouissante, des Anglais...
Un représentant du Uk. On ne le voit pas très bien ici, mais il a les yeux bleus et une coupe emo. Awww
En soirée, notre Cs a une date et nous, les touristes, on veut sortir un peu. Une soirée au Meza Bar nous intéresse! C'est dans le quartier Humaita, un quartier plutôt branché. Le lieu est décoré façon "shabby-chic", avec des fauteuils bas, des lampes de verre orangé, des serveurs habillés en hipsters et des menus avec des descriptions trop longues. Qu'importe! J'ai mis mon nouvel ensemble combishort que j'ai acheté à Salvador juste avant de partir, et j'ai envie de jaser et de voir du monde. Le combishort, c'est un mot laid, mais un truc parfait pour les températures de 29 degrés et plus.

Même si je suis enseignante dans une école, je ne vois principalement que mes élèves, Lise et Nilton, les directeurs et boss, et Ben. J'ai soif de plus de gens. Je crois que mon cercle d'amis me manque :-(
C'est pourquoi je pense que je suis si enthousiaste à l'idée de jaser avec Kalline!

Le bar est cool, nous commandons des petites bouchées, du risotto en beignets, des petits pâtés farcis, et des coquetels (oui, j'adore vraiment écrire ce mot ainsi!!) avec des noms très évidemment conçus pour attirer la femelle. C'est pas mauvais. Le serveur est magnifique, moitié roumain et moitié égyptien (oui, je le sais parce que je lui ai parlé. C'est même lui qui a appelé mon taxi. Et qui m'a conseillé sur des trucs à voir à Rio. Et qui a essayé de me convaincre de travailler à Rio. Mais ça, c'est une autre histoire!) La musique est internationale, j'entends même the XX et Ladytron! Je souris.

Bonne nuit, Rio!