vendredi 18 janvier 2013

Meu primeiro dia no Brasil

Mes mignons en train de se raconter des folleries. C'est si beau!
Mon premier jour à Salvador (il me semble que c'était hier...), je me suis empressée de tenir ma promesse: faire poser mes Stormtroopers chéris. On peut donc les observer ici, en train de prendre l'air sur le rebord de ma fenêtre de chambre, papotant sûrement de la mode sur Naboo ou bien du dernier épisode de leur telenovela préférée, lorsque le jeune padawan Timmy est tombé dans le puits, par exemple.

La chaleur et l'humidité me rendent la vie difficile, c'est mon premier statut officiel: 29 degrés, environ 65% d'humidité... Pour m'aider à vaincre ce combat, je me visualise en train de nager dans l'air et je me convaincs que si j'ai de l'eau sur la figure, ce n'est que parce que mes mouvements de brasse sont trop puissants et que je m'éclabousse moi-même. Je me demande si le Brésiliens remarquent quelque chose. Me convaincre que non sera plus un défi. Je marmonne en replaçant mes lunettes de plongée... Ah, les endroits publics.

Je regarde ailleurs, l'air sûre de moi, et je continue avec mon meilleur style papillon dans l'allée du Bompreço, Bon prix en français. Habituellement, c'est dans les épiceries que je vis mes plusss meilleurs moments de choc culturel. Je ne serai pas déçue ici, même si en certains points, ça me rappelle la France, avec des allées consacrées juste aux biscuits sucrés et salés ou aux yogourts (qu'ils appellent lait fermenté... yummy!). Ici, la viande est présentée sans comptoir réfrigéré (!), et les jambons sont  immenses, les steaks très très épais (j'imagine les dinosaures d'où la viande vient et je vis un beau moment dans ma tête). Il y a du fromage râpé en sac, mais sans comptoir froid encore. Des chips avec des saveurs exotiques (je me promets une séance de dégustation à l'aveugle (photos à venir)). Des fruits que je ne connais pas. Et surtout, surtout, l'immense plaisir de payer avec des réals. 40 réals, ça fait beaucoup de mononcles nécessaires pour payer mon épicerie de jeune nonchalante en sueur. J'imagine le partay qui est pogné dans mes sacs d'épicerie et je retourne dans mon village!

Je ne sais pas encore si Campo Grande, c'est un quartier, une banlieue ou juste un secteur de Salvador, mais marcher dans les rues autour de chez moi est un vrai sport. Éviter les restes de fruits ou les arêtes de poissons, se faire klaxonner parce qu'ici, ma peau blanche-fluorescente attire les regards des chauffards fous, ou savoir contourner les gens, les trous dans la rue ou les gens couchés dans les trous de la rue, ça prend des yeux-laser. Tout ça m'épuise, sans compter qu'il fait aussi ranger la bouffe. Je me récompense avec un bon lait fermenté, menoum menoum. Plus à venir demain: entre autre, mon expérience animalière!!

Bom noite! 
Hasta la vista, les gens!

8 commentaires:

Maryse Dubé a dit…

Toute une 1ere journée!ton organisme va s'habituer peu à peu a cette chaleur et surtout a l'humidité!Bonne soirée!

Maurhue a dit…

AON! Des stormtroopers! :3

De la façon dont tu décris la ville, j'ai l'impression que c'est une ville européenne du 19e siècle, où les gens jetaient le contenu de leur pot de chambre par leur fenêtre du 1er étage, sans regarder si ça tombait sur la tête d'une personne bien malchanceuse. Filme cette chère vie urbaine quand tu auras l'occasion! ^^

Alekss a dit…

Je vais essayer de filmer un documentaire, promis!

Aujourd'hui, il a fait moins chaud. Juste 26 degrés. Miaou!!!

Unknown a dit…

Un jour, Simone m'a dit que de se promener avec les cheveux mouillés toute la journée était la seule solution, et que c'était de toute façon le résultat inévitable du soleil. On fera de la feijoada à ton retour, si tu n'en as pas marre du porc à la longue. Sinon, je te ferai une salade. En attendant, tu ferais peut-être mieux d'utiliser ton polémoscope pour t'adapter. En ne regardant pas l'objet qui nous choque, on s'y habitue souvent mieux.

Je vais prouver que je ne suis pas un robot (ce qui reste à prouvé vue mon incompétence) et t'envoyer plein de bisous pour ta prochaine journée au soleil.

Rayne a dit…

Pourquoi faut TOUJOURS prouver qu'on est pas un robot? C'est fatiguant! Je ne sais même pas écrire, en plus.

J'aime te lire, keke de mon coeur. :)

J'ai parlé un peu de toi aujourd'hui à ma prof Brésilienne. Parce que je suis fière de ma soeurf qui enseigne en Amérique du Sud.

Alekss a dit…

Aooon merci les girls pour vos mots!

Catherine, malheureusement je n'ai point empaqueté le polémoscope! Avant que tu ne me frappes, je voulais n'avoir qu'une seule valise. Je vais essayer le truc des cheveux mouillés, qui sait si cela marchera? J'espère, mais je constate que je commence déjà à m'habituer à la chaleur et l'humidité de 300% (exagérer? Nooooon!) On fera ce que tu veux pour manger, en autant que cela soit ensemble avec le vin bien frais!

Je ne comprends pas l'utilité de prouver le fait d'être ou pas un robot, mais je pense essayer de changer les choses sur le bloye :p

Ta prof brésilienne, Coco, vient de quelle ville? Merci de m'écrire, de me lire! Je vais essayer de faire un post demain, stay tuned!!!

Beijos!!!

Mlle Biancoure a dit…

Des yeux lazer pi du steak de dinosaure.. on dirait la suite de Jurassic Park. Mange du jambon tablette à ma santé.

Alekss a dit…

Mademoiselle Chat, pas de problème, jvais en manger. C'est bien meilleur quand le gras a bien fondu sur les tablettes et que le jambon sent un peu le tsour de bras ^^